Je suis intéressée par l ‘expérience du Squale qui se forme régulièrement au Japon et par le bondage comme partage au sein de mon couple, parce les techniques de shibari sont un aspect du Japon et de sa manière de raffiner les rapports amoureux. Au sein des cours, j’apprécie particulièrement l’esprit d’apprentissage et de respect mutuel entre les participants. L’ambiance est amicale, simple, chaleureuse et la générosité culinaire d’Elealex y est pour beaucoup. J’apprécie aussi qu’il n’y ait pas de climat équivoque comme lors de soirées BDSM auquelles j’ai pu assister et qui me mettait mal à l’aise.
G., attachée, qui n’est pas pratiquante BDSM
Le Kinbaku est une pratique qui m’attire depuis plusieurs années. Faute de temps et d’avoir trouvé l’enseignant qui corresponde à ma vision du Kinbaku, à savoir un amoureux du Japon mais ne se souciant pas d’un protocole BDSM dans ses cours, je ne m’étais pas impliqué dans la pratique. Et puis est venu une recommandation de l’association lors d’un munch Paris-M, des échanges passionnés sur le net et voilà. Le « lien » était né, autant de passion que de technique, une écoute, une attention, de la confiance. Et une phrase qui reste comme un mantra : « undo, re-do »
Emmanuel Créateur, attacheur
Pourquoi j’ai voulu venir chez vous? Comme pour beaucoup de choses c’est surtout un concours de circonstances. Après une rencontre intéressante lors d’un munch et d’autres échanges, il y a eu autant une place de libre, qu’une envie de m’y remettre et une partenaire disponible.
Pourquoi plus chez vous que là où j’allais auparavant? Au début simplement le problème d’horaire de la partenaire qui travaille le samedi dans la journée et donc le plaisir d’avoir un cours le vendredi soir.
Ce qui me plait, c’est autant la structure avec support de cours. Cela permet d’avoir une chose à voir, lire et apprendre. Si je cherche un cours, c’est que je cherche de la pédagogie. Si c’est simplement montrer une fois et après que les gens utilisent leurs souvenirs, je n’ai malheureusement pas une mémoire photographique.
L’ambiance aussi. C’est un lieu calme (c’est encore mieux depuis qu’il y a un Totoro :p), il y a peu de monde et on apprend à tous se connaître. On se recroise et j’ai toujours un sourire quand je constate que nous disons plus ou moins la même chose quand nous nous exprimons sur les réseaux sociaux.
Non pas un effet de secte ou d’endoctrinement mais le fait que nous partageons des envies et « valeurs » communes, et cela c’est bien.
Et puis on mange bien, c’est un plus non négligeable.
Plus sérieusement, il y a le retour, là encore vous donnez des conseils, des guides en dehors du cours. Vous êtes disponibles et vous êtes là quand on a besoin d’un coup de main. C’est un plus. Je ne dis pas que les autres ne le font pas mais vu la taille des groupes de travail c’est moins facile.
Mickaël Urian La Guigne, attacheur